Mon entreprise, c'est d'inscrire sur ce site peu à peu toute ma poésie, depuis 1967,
Gorelli.
La vague vient à l'homme L'écume est le sillage
berce la rêverie des marins qui partirent
et l'écume sourit sur d'antiques navires
bienveillant est le monde un matin vers le large
aucun élément dur de ces fous magnifiques
dans l'eau qui se déploie qui les premiers franchirent
comme un manteau de soie dans les craintes les pires
accueillante nature sur la mer les limites
la couleur en est fraîche on voit parfois des routes
au regard et au front qui sur l'eau se dessinent
là toujours nos yeux font c'était leur course ultime
de merveilleuses pêches au cri d'en avant toutes
Toujours en mouvement Il existe des terres
c'est le temps qui s'avance au fond de l'air là-bas
inarrêtablement mais qu'on n'aperçoit pas
la vague en est la danse peut-être imaginaires
et lorsque la lumière peut-être des fantasmes
s'éparpille sur l'eau des îles des pays
c'est la vie tout entière et des ports lointains qui
qui se verse d'en haut peut-être sont infâmes
vivent poissons et algues ils ont le privilège
nageurs et promeneurs qu'on ne les aperçoit
bateaux et tous divaguent pas c'est alors que lève
partout toutes les heures l'envie au fond de soi
C'est le soleil qui rit Sur son rocher Homère
d'innombrables éclats émerge à l'origine
et vient se baigner là et premier imagine
où il donne la vie l'espace d'une mer
juste sous l'horizon
de toutes existences
entre le ciel profond
et une mer intense
Ecrit en Décembre 2016
Dit pour la première fois
en Mars 2017
au Festival du Récit de Voyage
dans la Rotonde de Beaulieu-sur-Mer
avec le flûtiste Gilles Patrat
Illustré par une image d'une promenade
poétique solo en barque
autour du Phare de Planier à Marseille
en 2004
Ecrit
Dit
Illustré