Mon entreprise, c'est d'inscrire sur ce site peu à peu toute ma poésie, depuis 1967,
Gorelli.
T'ai-je dit que les soleils
ne meurent pas dans la nuit
et ne dorment que d'un oeil
aucune ombre ne leur nuit
t'ai-je dit que les regards
ne ferment pas leurs paupières
et restent ouverts hagards
comme au fond de l'eau la pierre
Je veux Soleil d'été
chercher tes cheveux
ton visage
la mèche d'aveux s'est couché
qui chutent d'Eve
sur le papier bleuté
et qu'à la vive allure de la plage
des chevaux-lumières et du ciel mêlés
cheval à voilure Soleil d'été
ta chevelure
ta chevelure
dans la lueur m'a entouré
s'achève
et depuis
chaque nuit
et le tapis volant des soirées le soleil est à ma portée
au-dessus des magies de la ville
dans les bras l'un de l'autre amarrés
sous les cils des images fragiles Je roulerai la tête
au parking ta voiture entre mille dans les cheveux de l'été
comme une perle dans la marée tes cheveux dilatés
.../... Tu rouleras le coeur
dans l'écume de l'été
l'écume infinité
Le monde roulera le ciel
dans les étoiles de l'été
les étoiles entêtées
Le regard sur les toits
les doigts
dans les nuages
m'ouvrir à toi
qui nage nage nage
toujours au même âge
POEME POUR LA COMETE DE 1986
Si la mer et le ciel
ont les yeux bleu profond
c'est pour que sur mon front
leur regard toujours veillent
et l'envol ou la chute
également m'attirent
c'est ainsi que sur terre
je conserve mon but
la nuit semble un abîme
où je tends doucement
comme fait un amant
vers une faille intime
étoiles du plaisir
vous me perdez la tête
je ne suis un poète
que pour mieux vous saisir
Comme le satellite
en m'élevant je capte
des images des ondes
la terre est plus petite
et mon oeil est plus apte
à comprendre le monde
Je suis un homme du soleil
mon embryon baignait dans la lumière
méditerranéenne
des vagues de lueur bercaient mes particules
je suis un homme du soleil
il y a 4600 milliards d'années
par un agglomérat de poussière et de gaz né
dans le scintillement d'un nuage interstellaire
et j'avance à l'énergie solaire
dans les éclats de ma conscience
la transparence des mots
vers l'utopie d'un bonheur sans nuage
Toute mon énergie
pour tendre au rendez-vous
avec un corps céleste
l'aimer en un éclair
au coeur des stratosphères
ma voile agglomérée
de songes et d'élans
parcourt au vent solaire
un éternel retour
nous nous croisons dans une course
au rendez-vous de quelques heures
mais lorsque humains sont les deux coeurs
une éternelle amour est courte
Une fois dans la vie
brille l'échevelée
sur le bout de mes doigts
je me tourne vers toi
puis un rien de poussière
me heurte et je me fonds
dans le temps bleu profond
écrit années 1970-1980
Ecrit
de 1972 à 1986
entre Ouest et Sud
Dit
à partir de 1975 notamment avec le groupe Machine à Rêve, que j'avais créé avec quatre musiciens; en Trio avec le pianiste Philippe Duchemin et son bassiste Tony Ballester, etc...au Mans: Abbaye de l'Epau, Théâtre Municipal, Palais des Congrès et de la Culture, dans des lycées et Maisons des Jeunes et de la Culture, etc... édité en partie dans "Frère Etrange" et "La Page le Lit la Terre" (saint-germain-des-prés) ainsi que dans la revue "Parole" que j'ai créée et animée de 1979 à 1989 avec en particulier Bernard Gueit
Illustré
par un récital au Palais des Congrès et de la Culture
avec un petit instrument de musique électronique